Tension artérielle : pourquoi calcule-t-on la tension ? Comprendre les résultats
Peu de personnes en ont conscience mais surveiller sa tension artérielle est indispensable pour prévenir les maladies cardiovasculaires, principales causes de mortalité en France.
Mesurer régulièrement sa tension artérielle permet de détecter notamment une hypertension artérielle, maladie cardiovasculaire la plus fréquente et qui peut être mortelle.
Pourquoi calcule-t-on la tension artérielle ?
La tension artérielle permet de mesurer la pression exercée par le sang, irrigué par le cœur, contre les parois des artères, ainsi que la quantité de sang pompé par le cœur. Les artères ont pour rôle de conduire le sang du cœur vers les tissus de l’organisme et ainsi assurer l’apport d’oxygène indispensable à la survie des cellules.
C’est ce qu’on appelle la pression artérielle, c’est-à-dire la force qui permet de faire circuler le sang à travers tous les organes. Le rôle des artères est donc vital. Celles-ci doivent rester souples et non bouchées pour remplir au mieux leur fonction. Une tension artérielle anormale peut indiquer une situation d’hypertension (tension artérielle élevée) ou d’hypotension (tension artérielle basse).
Comment interpréter la mesure de la tension artérielle ?
La tension artérielle est mesurée à l’aide d’un tensiomètre constitué d’un brassard muni d’un manchon gonflable et d’un manomètre qui mesure la pression artérielle. À l’aide d’un stéthoscope placé sur l’artère en aval du brassard, le médecin calcule la pression artérielle. La tension artérielle est mesurée à l’aide de deux chiffres, indiqués en centimètres de mercure (cm Hg) ou en millimètres de mercure (mm Hg). Le chiffre le plus élevé mesure la pression artérielle systolique, c’est-à-dire la pression sur les artères liée à la contraction du cœur. Le second chiffre, le plus faible, mesure le débit du sang pendant la phase de relaxation qui suit la pression sur les artères et pendant laquelle le cœur se relâche et se remplit. La pression sur les artères est alors moins forte. On l’appelle la pression artérielle diastolique.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’une personne souffre d’hypertension quand sa pression artérielle systolique est supérieure à 14 ou quand sa pression artérielle diastolique est au-dessus de 9. Toutefois une seule mesure de la tension artérielle ne suffit pas à conclure à de l’hypertension. En effet, la tension est très sensible à des éléments extérieurs comme le stress ou l’effort par exemple. Un diagnostic sérieux d’hypertension nécessite donc plusieurs mesures de la tension artérielle au repos.
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